Le triomphe de la société Dartus Levage : Incarnation du renouveau de Notre-Dame
L’acte béni avant l’ascension
À l’aube de son ascension vers les cieux, le coq flambant neuf, paré d’or et destiné à orner la pointe de la flèche de Notre-Dame de Paris, a été consacré par l’Archevêque de Paris, Monseigneur Laurent Ulrich. C’est après cette bénédiction qu’il a accueilli dans un cylindre hermétique des vestiges sacrés rescapés de l’ancien coq sauvé des décombres post-incendie : les reliques de protecteurs de Paris et d’un morceau emblématique de la Passion du Christ, accompagnés d’un document retraçant l’événement.
Une cérémonie au coeur de la capitale
Le rassemblement de milliers de témoins a marqué la journée du 16 décembre, venus observer l’installation du coq somptueux au faîte de la flèche de Viollet-le-Duc, recréée à sa forme originelle. Ce moment emblématique, capturé par l’oeuvre de l’architecte majeur des Monuments historiques, Philippe Villeneuve, et du sculpteur meusien Henri-Patrick Stein, concrétise la résilience et la régénération de la cathédrale, telle le mythe du phénix.
L’exploit technique simplifié par la préparation
L’intervention minutieuse et symbolique a été réalisée à une hauteur de 96 mètres grâce à une grue imposante de Dartus Levage, entreprise basée à Agen et dirigée par le duo familial, Christophe et Victor Dartus. Cette tâche, bien que marquante, n’était qu’une partie de l’ingénierie complexe qui consiste à réhabiliter entièrement un monument historique, avec pour exemple la restauration méticuleuse de la charpente à frôler les fameuses gargouilles sans les effleurer, relevée par Victor Dartus, à la tête de l’entreprise.
Voici une comparaison des défis techniques :
- Installation du coq : 50 kg hissé sans encombre technique notable.
- Restauration de la charpente : Manoeuvres serrées entre les sculptures mythiques de la cathédrale et pose de pierres au millimètre près.
- Montage des échafaudages : Paradoxalement, une tâche plus laborieuse que la pose du coq lui-même.
La pérennité et l’évolution continue de Dartus Levage
La célébrité du projet de rénovation de Notre-Dame n’affecte en rien l’éthique de travail chez Dartus Levage, qui, malgré la notoriété et l’intérêt médiatique, reste concentrée sur ses missions en cours et à venir. Déjà en phase de diversification avec 11 agences au compteur et l’incorporation récente de Niocel Levage, l’entreprise est bien ancrée dans une dynamique de croissance malgré les vents contraires de l’économie et une inflation menaçante.
Victor Dartus met en lumière les aspects économiques actuels :
- Marché de plus en plus compétitif malgré une progression du chiffre d’affaires.
- Réduction des marges résultant d’une inflation non répercutible sur la clientèle.
- Importance cruciale de la gestion des coûts dans leur stratégie d’expansion.
Avec la pose de ce coq symbolique, Dartus Levage ne s’illustre pas seulement par une opération réussie mais aussi par l’affirmation de sa place dans un marché challengeant et l’histoire culturelle française, en contribuant à restaurer un des joyaux de Paris et à préparer sa réouverture prévue pour la fin de l’année 2024.